Connaissez-vous bien l’histoire de Maisons-Alfort ?

Mis à jour le 22/09/2022

Connaissez-vous bien l’histoire de Maisons-Alfort ?

Dans le cadre des journées dédiées au patrimoine, les équipes des archives de la Ville ont mené l’enquête et fouillé dans leurs dossiers afin de vous concocter cette série d’anecdotes historiques sur Maisons-Alfort. Une plongée dans l’Histoire à parcourir sans modération !

Cino del Duca : du papier aux arbres

Saviez-vous que l’une des plus grandes imprimeries d’Europe avait été installée à Maisons-Alfort ? Les rotatives de l’imprimerie Cino del Duca ont tourné de 1954 à la fin des années 1980. Parmi les tirages les plus connus, le Télé Poche ou les romans-photos Nous Deux. Sa fermeture définitive en 1992 et la destruction du bâtiment laissèrent plus de 2 hectares de terrain en friche que la Ville rachètera en 2001 pour créer un poumon vert en plein centre urbain : le Parc Vert de Maisons, qui accueillera les premiers Maisonnais en 2005.

Quand Maisons-Alfort aurait pu disparaître !

Le 25 août 1944, les cloches de la Libération retentissent. Mais les Allemands ne comptent pas en rester là. Avant de quitter Maisons-Alfort, ils placent 1 000 tonnes d’explosifs à l’intérieur du Fort de Charenton : de quoi faire exploser la ville et ses environs ! Alors que les Maisonnais sont abrités dans des caves, une périlleuse mission débute pour éviter le pire. Durant plusieurs heures, l’artificier Henri François, aidé d’un gendarme, s’affaire pour désamorcer les explosifs. Mission réussie ! Créé en 1950, le square de l’Artificier François est là pour lui rendre hommage.

A chacun sa danse

Cachés au fond d’une cave, ils attendaient qu’on les découvre. Des carnets de bal du début du XXème  siècle, témoins d’une époque où les ginguettes s’alignaient en reines sur les bords de Marne, synonymes de soirées joyeuses et festives. Mazurka, Scottish espagnole, Pas des Patineurs… tant de danses aujourd’hui oubliées inscrites sur ces carnets par ordre de passage. Et à côté, des prénoms. Ceux des prétendants à une danse, ou directement sollicités avec hardiesse par une jeune fille désireuse de danser… jusqu’au bout de la nuit.

Le Skylab : allô la Terre, ici la NASA !

Le 10 juillet 1979, une menace venue de l’espace fait trembler la Terre ! Le maire de l’époque, René Nectoux, reçoit un télex du Préfet lui demandant de se préparer à la chute, sur le territoire communal, du Skylab. Kesako ? Rien de moins que la station spatiale de la NASA mise en orbite en 1973, qui s’apprête à la faire redescendre sur Terre… sans être toutefois certaine de contrôler la chute de cet engin de près de 80 tonnes ! Finalement, le pire est évité : le Skylab finira sa course à plus de 14 000 km au-dessus de l’océan Indien.

L’école Condorcet abrite les traces du passé

Sous les salles de classe de l’école Condorcet se cache un abri, datant de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de la défense passive, des abris souterrains sont recensés et créés afin de protéger la population d’une éventuelle attaque de l’ennemi. La capacité d’accueil importante du sous-sol de l’école est vite repérée. Aujourd’hui, les sacs de sable, téléphones et autres panneaux n’ont pas bougé. De même que le vélo activant le système d’aération : situation d’urgence oblige, l’abri n’était pas doté d’électricité. Pour renouveler l’air, il fallait donc pédaler !

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