En 2016, la Ferme de Maisons-Alfort voit le jour en plein cœur de ville. Recensant une centaine de pensionnaires, elle propose une véritable reconstitution d’une ferme axée sur la réintroduction de races françaises anciennes d’animaux protégés.
En 2021, la Ville va encore plus loin avec la création d’un écopâturage au sein du Fort de Charenton en partenariat avec la gendarmerie.
DES MOUTONS ET DES CHÈVRES EN GUISE DE TONDEUSES
Les ovins – cinq chèvres Poitevines et les dix moutons Causse du Lot – ont ainsi pour tâche d’entretenir plus de 21 000 m². « Ce sont des races rustiques – à savoir anciennes, résistantes aux maladies et à une météo peu favorable -, et donc reconnues pour ce type de pratique », précisent les fermiers maisonnais.
Une solution alternative à l’entretien mécanique des espaces qui permet non seulement de diminuer la consommation de carburant et les pollutions associées, mais également les déchets verts liés à la fauche participant à la fertilisation naturelle des sols, bénéfique à la faune et à la flore. L’écopâturage contribue enfin à limiter l’embroussaillement et à contrôler les espèces végétales envahissantes, même sur des sites difficiles d’accès, comme les buttes du Fort de Charenton.
La Ville peut également compter sur les professeurs et les élèves de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), qui prennent soin des animaux de la Ferme et de l’écopâturage de Maisons-Alfort dans le cadre d’un partenariat étroit.
