Préserver le patrimoine architectural de la ville, construire une ville toujours plus verte et offrir un cadre de vie agréable à l’ensemble des Maisonnais : telles sont les préoccupations majeures de la Ville en matière d’urbanisme. Régulièrement, de nouvelles constructions viennent agrémenter notre paysage urbain, sans pour autant perdre de vue ces engagements. Le point sur les dernières opérations immobilières de la ville.
Entre histoire et modernité : la création d’un paysage urbain harmonieux
Vous l’aurez sûrement remarqué au gré de vos balades dans la ville, les rues de Maisons-Alfort accueilleront prochainement de nouveaux ensembles résidentiels sur des friches industrielles. Répondant parfaitement aux exigences thermiques et environnementales actuelles, ces nouvelles résidences s’intégreront harmonieusement dans le paysage urbain maisonnais. « Avant de dessiner les plans, nous avons observé les alentours pour en tirer l’essence et proposer un bâtiment caractéristique de Maisons-Alfort », confie ainsi l’architecte de la résidence « Premières Loges », qui prolongera le parvis de l’Hôtel de Ville en 2025. Afin d’unifier l’espace public et de créer un ensemble cohérent avec les bâtiments existants, les mêmes matériaux et coloris des toitures et des façades seront utilisés sur cette nouvelle résidence. Par ailleurs, les revêtements de sol ainsi que le mobilier urbain viendront parfaire cette unité, de l’Hôtel de Ville à l’école Sainte-Thérèse.
La Ville a également à cœur de préserver le patrimoine architectural de Maisons-Alfort, en choisissant des constructions qui s’inscrivent dans la continuité des styles architecturaux qui forgent l’identité de notre ville, notamment l’architecture des années 1930 et l’Art Déco. La future résidence « Premier Art », en cours de construction à l’angle de l’avenue du professeur Cadiot et de la rue du 11 Novembre 1918, répond parfaitement à cette attente et s’inspire directement de l’architecture Art Déco, intégrant par exemple des fenêtres en arc, des éléments décoratifs en façade ainsi qu’un grand portail travaillé en ferronnerie.
Une même exigence de qualité préside à l’examen des projets qu’il s’agisse de la qualité de l’architecture ou des matériaux. La Ville refuse systématiquement toute densification excessive, privilégiant le choix d’une architecture à taille humaine qui s’insère parfaitement dans l’environnement existant.
Un patrimoine arboré préservé et étendu
Afin d’inclure toujours plus de nature en ville, les nouvelles résidences en cours de construction intégreront des surfaces d’espaces verts plus conséquentes. La « villa d’Hallefort », résidence de 148 logements en cours de construction à l’angle des rues Bourgelat et Eugène Renault, accueillera ainsi 1730 m2 d’espaces verts, contre seulement 320 m2 avant son implantation. Au total, ce sont plus de 4 000 m2 d’espaces verts qui seront créés grâce à l’installation de ces nouveaux ensembles, venant compléter les 75 hectares de jardins, parcs et squares publics qui composent la ville. En plus d’embellir le cadre de vie des habitants, ces nouveaux espaces verts participent à la lutte contre le réchauffement climatique et au développement de la biodiversité en ville, assurant aux insectes et aux animaux un habitat et de la nourriture. Ils créent ainsi un véritable havre de paix à deux pas de la capitale et agissent au quotidien en faveur de notre santé, en améliorant la qualité de l’air.
De longue date, la Ville s’est engagée dans la mise en place d’actions fortes en faveur de l’environnement, à l’image du programme d’amélioration du quartier Liberté qui a permis l’ajout d’espaces verts, de grandes pelouses et de cheminements piétons. Ces nouvelles constructions viennent donc confirmer l’ambition de l’équipe municipale de replacer la nature au cœur de notre ville, en créant de grands espaces ouverts et dégagés, conçus pour intégrer de nombreux espaces verts.
RE2020 : une nouvelle réglementation environnementale en vigueur
Afin de construire des bâtiments toujours moins énergivores, l’État a mis en place une nouvelle réglementation environnementale, se rapportant à l’ensemble des constructions neuves. Cette dernière prend en compte la consommation énergétique des futures constructions ainsi que leurs émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction. Depuis le 1er janvier 2022, tous les permis de construire délivrés pour les bâtiments résidentiels doivent répondre à cette réglementation.
Patrimoine architectural : sublimer pour mieux préserver
Si ces nouvelles constructions intègrent l’ensemble des aspects modernes indispensables au confort des habitants, elles n’en oublient pas de sublimer le patrimoine architectural et de conserver l’histoire de notre ville.
De longue date, la Ville s’est engagée à embellir et rénover Maisons-Alfort tout en préservant son patrimoine architectural et son histoire. Ainsi, en 1991 déjà, Michel Herbillon, actuel député de notre circonscription et alors maire de Maisons- Alfort, accompagné des élus, des Maisonnais ainsi que des étudiants et professeurs de l’École nationale vétérinaire d’Alfort s’était largement mobilisé contre la fermeture et le déménagement de cette école à la renommée internationale et en faveur de sa renaissance. Ce site, qui fait partie intégrante de l’histoire de notre ville, bénéficie d’un programme de modernisation qui tend à préserver les bâtiments historiques de cette école, classés monuments historiques, tout en accueillant de nouveaux bâtiments à la pointe de la technique. Cet engagement en faveur de la préservation du patrimoine architectural s’applique également aux nouveaux ensembles. Ainsi, lors de la construction des résidences situées au niveau du quai Fernand Saguet et de la création de l’allée de l’Amourette, le choix a été fait de conserver le mur de la Suze, mémoire du patrimoine industriel de la ville. Il s’intègre désormais idéalement dans le paysage urbain du quartier, mêlant avec subtilité le charme de l’ancien et le confort des constructions modernes.
Préservation du patrimoine des années 1930
La ville est particulièrement marquée par le style architectural des années 1930, de nombreux bâtiments intègrent ainsi les aspects typiques de la période : des façades faites de belles pierres, sans ornements et aux angles droits marqués. Afin de préserver et de moderniser ce patrimoine, nombre des nouvelles constructions sélectionnées par la Ville sont associées à des bâtiments plus anciens. C’est le cas de la résidence « Dyade », située au 77, avenue du Général Leclerc et dont la construction s’est achevée en juillet 2018. L’une des maisons avoisinantes, construite dans le style des années 1930, a été conservée et s’intègre aujourd’hui à l’ensemble. C’est avec la même ambition de conservation du patrimoine existant que la « Villa Boulmier », dont les travaux ont débuté en début d’année, a été pensée. Un bâtiment construit en 1947 a ainsi été préservé et figurera au centre de cet ensemble.