Voilà bientôt 10 ans que la Ferme de Maisons-Alfort reçoit des visiteurs de tous âges, les emmenant à la rencontre de plus de 60 animaux d’espèces variées. Nous vous invitons aujourd’hui dans les coulisses de cette parcelle de campagne au cœur de la ville.
UN QUOTIDIEN AU PLUS PRÈS DES ANIMAUX
Qu’il pleuve ou qu’il vente, dès 8 heures, les trois fermiers et l’apprentie fermière s’affairent déjà dans les allées de la Ferme, avec un objectif en tête : celui de nourrir et d’entretenir les enclos des 17 brebis, 9 chèvres laitières, 4 chèvres naines, 3 cochons, 2 ânes et de la vache, sans oublier la cinquantaine de volailles – pintades, canards, dindons, etc. – et les lapins. « Chaque matin, nous profitons de cette grande tournée auprès de tous les animaux pour vérifier leur état de santé et réaliser les soins quotidiens », explique Nicolas Curto, responsable de la Ferme.
AUX PETITS SOINS
En fonction des besoins de chaque animal, les fermiers peuvent en effet être amenés à leur administrer des vaccins, des antibiotiques ou encore à entretenir leurs sabots.
Au fil du temps, les fermiers ont appris à connaître les animaux – certains y étant installés depuis son ouverture, d’autres y étant même nés. « Chaque animal a un caractère différent, ce qui nous permet de les identifier mais aussi de déceler d’éventuels soucis de santé. » Grâce au partenariat instauré avec l’École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA) dès la création de la Ferme, les animaux sont soignés à Maisons-Alfort par les étudiants vétérinaires, en plus de deux visites sanitaires par an.
UN LIEU À VISÉE PÉDAGOGIQUE
Si les jeunes Maisonnais apprennent à connaître les animaux de la ferme dès le plus jeune âge dans leurs albums illustrés, la Ferme de Maisons-Alfort leur permet de les rencontrer véritablement. Ainsi, dès le printemps, les équipes reçoivent chaque semaine 2 à 4 classes des écoles de la ville, pour des visites guidées. « Nous privilégions les élèves de maternelle ou de CP afin de les sensibiliser dès le plus jeune âge au soin des animaux et de leur apporter les connaissances fondamentales liées à la ferme. »
Le monde agricole ne se limitant pas aux animaux, les fermiers ont également créé un potager présentant les différents types de céréales : orge, avoine, blé, etc.
En pratique…
34, rue Victor Hugo
01 43 96 77 25
Horaires d’été jusqu’au 20 septembre : mercredi de 14h à 18h et les week-ends de 11h à 18h.
Tarifs Maisonnais (sur présentation d’un justificatif de domicile avec photo) : gratuit pour les – 3 ans, 1 € pour les – 18 ans et 2 € pour les +18 ans.
Règlement par carte ou espèces.
ÉCOPÂTURAGE : UN ENTRETIEN ÉCOLOGIQUE !
En parallèle de leur travail à la Ferme, les fermiers se rendent quotidiennement à la Gendarmerie pour prendre soin du troupeau de chèvres et de moutons dédié à l’écopâturage. Depuis 2021, les 21 000 m2 de contreforts de la Gendarmerie sont en effet entretenus par une quinzaine d’ovins, qui assurent un débroussaillage naturel des espaces verts, évitant ainsi le recours à un entretien mécanique polluant. « Depuis le lancement de l’écopâturage, le troupeau a bien avancé. Une grande partie des contreforts a été entièrement transformée. » En fonction de leur état de santé, les chèvres et les moutons de la Ferme peuvent être déplacés à l’écopâturage et inversement. « Nous nous adaptons véritablement aux besoins des animaux. » Il n’est donc pas rare de croiser la moutonnière de la Ferme – une remorque dédiée au déplacement des ovins – en pleine ville !
DE NOUVEAUX ANIMAUX REJOIGNENT LES ENCLOS !
Alors que la vie suit son cours à la Ferme de Maisons-Alfort, des femelles ont donné naissance à des petits, à la fin du mois de mars dernier. 3 poussins et 1 agneau ont ainsi rejoint la famille des animaux maisonnais !
Ces derniers ont été vite rejoints par deux poneys Shetland, Olive et Opaline, l’une des plus petites races au monde. Grâce à leur région d’origine – le nord de l’Écosse –, ces chevaux miniatures, s’adaptent parfaitement à la météo francilienne. « Nous portons une attention particulière aux races d’animaux que nous sélectionnons afin que le climat soit au plus proche de leurs conditions naturelles et que les animaux s’adaptent au mieux à leur nouvel environnement. » Au-delà des conditions de vie, les animaux doivent également prendre l’habitude d’être au contact du public. La Ville s’attache donc à choisir des races sociables, que les enfants peuvent approcher.
