Lors de votre visite au Parc du Vert de Maisons, vous pourrez apercevoir dans la serre pédagogique un spécimen d’arbre qu’on ne trouve que très rarement dans nos contrées. Il s’agit du Pin de Norfolk ou Araucaria de Norfolk.

Le Pin de Norfolk

Ce conifère originaire de l’île de Norfolk – située dans l’océan Pacifique entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie – peut mesurer entre 50 et 70 mètres à l’état naturel. Toutefois, il ne dépassera guère les 2 mètres en France, c’est pourquoi nous pouvons le retrouver comme plante d’intérieur. En effet, sa croissance est lente à raison de 15 cm par an, ce qui permet néanmoins de profiter de cette belle espèce durant des années.
Pour ce qui est de sa forme, elle est étroite avec des branches étagées se développant en verticille autour d’un tronc rectiligne. Chaque branche est recouverte, en guise de feuilles, d’épaisses écailles imbriquées les unes dans les autres, d’un beau vert vif. Les jeunes feuilles, du bas de l’arbre, sont assez petites tandis que les feuilles du haut, plus matures, sont grandes et très épaisses, d’où le qualificatif latin « heterophylla ».

« Le sapin d’intérieur »

Le Pin de Norfolk est l’un des rares conifères (mais non un pin !) à pouvoir être cultivé en intérieur. Un « sapin d’intérieur » qui s’adapte sans peine à la température d’un appartement. Pour bien se développer, il demande toutefois une bonne luminosité ainsi qu’une température assez fraîche comprise entre 0 et 13 °C en hiver et ne dépassant pas les 25 °C en été. Son sol doit être acide, sablonneux et riche : un mélange de terre de bruyère enrichi d’un compost bien décomposé. Les arrosages doivent être réguliers, avec de l’eau non calcaire. La terre ne doit pas se dessécher, ni détremper : environ deux arrosages par semaine en été, et un arrosage par semaine en hiver. Aucune taille n’est requise pour contrôler sa croissance. D’ailleurs, le Pin de Norfolk pousse naturellement de façon symétrique. Pratique non ?