Le 15 avril, l’Office Municipal de la Culture organise un atelier « Fresque du climat » en partenariat avec un collectif de bénévoles. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Mathilda Monchalin, étudiante maisonnaise, qui anime ces ateliers d’un nouveau genre.

En quoi consiste un atelier « Fresque du climat » ?

C’est un atelier pour comprendre le changement climatique sous forme de jeu participatif. Basé sur l’intelligence collective, les participants ont 3h pour comprendre les causes et conséquences du changement climatique avec des cartes à relier entre elles : les émissions de CO₂, l’effet de serre, l’acidification des océans… Tout le monde peut participer, novices comme connaisseurs, c’est une réflexion commune, les participants trouvent la solution ensemble.

Quels sont les objectifs de cet atelier ludique ?

Le premier est de comprendre les bases du changement climatique mais aussi d’ouvrir les consciences car cette notion, bien que surmédiatisée demeure encore très vague pour la plupart d’entre nous. Sans prendre conscience des choses, comment peut-on agir ? Il faut comprendre l’impact de ces phénomènes pour agir efficacement. L’objectif est donc de remettre les bases, de sensibiliser le plus grand nombre sans tomber dans des explications trop techniques.

Pensez-vous que les messages passent mieux lorsqu’ils sont amenés sous forme de jeu ?

Le jeu est un bon moyen de comprendre et d’appréhender une notion qui peut paraître à première vue complexe. Par cet atelier, on finit par comprendre que tout est lié et que l’on peut trouver des solutions individuelles et collectives, mais aussi quelle est la solution la plus efficace : manger bio, être végétarien, taxer les pays étrangers, acheter une voiture électrique ? La synergie des cerveaux amène à la connaissance ensemble, je trouve ça génial. Les participants sont actifs, ils font le jeu, ça les implique. C’est justement parce que c’est sous forme de jeu que c’est accessible au plus grand nombre.

Pourquoi est-ce important pour vous de sensibiliser le public à ces questions ?

Plus on sensibilise, plus on passe à l’action. A l’issue de l’atelier, chacun comprend qu’il peut agir à son échelle selon ses convictions, son mode vie et ses moyens. Le but n’est surtout pas de culpabiliser mais de montrer que nos actions quotidiennes peuvent évoluer, que rien n’est figé afin de ne pas tomber dans le cercle de l’inaction.